Von Laura Jaillet
Die ehemalige Schülerin des LGHs studiert derzeit in Marseille und erzählt in “Mein Jahr an der Sonne” über ihre gemachten Erfahrungen.
Für alle Interessierten ist der Text natürlich in zwei Sprachen verfasst: Deutsch und Französisch.
Mon année au soleil | Mein Jahr an der Sonne |
Mon année au soleil touche à sa fin, et le moment semble approprié pour une courte rétrospective dont j’entends vous faire profiter. Arrivée en septembre, alors qu’il faisait encore un temps d’été magnifique dans le climat méditerranéen d’Aix en Provence, je me suis installée dans mon petit 25m², persuadée de trouver le salut dans les études « à la française ».
Lors de l’inscription à la faculté, le désordre qui régnait au service de scolarité, visiblement surchargé de travail, ne m’a pas inquiété plus que cela. Il est bien connu que les administrations des quatre coins du monde semblent être allergiques à une organisation du travail efficace. La recherche d’informations concernant l’emploi du temps, le planning des vacances, le fonctionnement de la bibliothèque universitaire ou encore les identifiants pour la connexion internet s’est avéré être un véritable parcours du combattant. Une fois installée dans mon quotidien d’étudiante aixoise, je me suis rendue compte que la renommée des facultés françaises comme n’étant que les institutions d’études supérieures de deuxième classe, n’était pas sans fondement. Si j’avais trouvé que certains étudiants en Allemagne manquaient sérieusement d’ambition et d’organisation pour mener à bien leurs études, j’ai vite relativisé cette impression face à l’absentéisme systématique et en augmentation des étudiants de droit. Le résultat s’en fit d’ailleurs sentir puisqu’au premier semestre, seul 32% des étudiants de mon semestre avaient obtenu une note supérieure à la moyenne. Ces résultats me libérèrent définitivement de mon envie de m’adapter au mode de vie de mes camarades. C’est ainsi que j’ai entrepris de visiter la ville ainsi que ses alentours. La ville d’Aix en Provence est de tradition bourgeoise, ce que l’on reconnait aisément à la profusion de fontaines qui parsèment la ville. La plus belle et la plus caractéristique étant la fontaine de la Rotonde (voir photo). Tous les matins le marché de fruits, légumes et fleurs de la région investit les rues et places de la cité provençale. Aux alentours de midi, les commerçants sont remplacés par les terrasses des cafés. Un café sous les platanes dans le froid relatif du mois de janvier est une chose des plus courante. Le soir, les nombreux restaurants ouvrent leurs portes et les ruelles s’emplissent de touristes et d’habitués en quête de cuisine traditionnelle à l’huile d’olive. La montagne Sainte Victoire veille majestueusement sur la ville, et son ascension est un moment sportif et esthétique d’une intérêt particulier. C’est cette montagne dont le célèbre peintre Cézanne tombat amoureux au point de la représenter maintes et maintes fois dans ses tableaux. La montagne a également encouragé la muse de Picasso qui s’est installé dans l’ancienne maison de Cézanne. Quelques kilomètres plus loin la ville de Marseille avec son vieux port et sa Grande Dame vaut le détour. Une petite baignade en mer au mois de novembre y est encore assez agréable. Le reste de la ville est comme toutes les grandes villes françaises: bruyante, sale, pleine d’automobilistes zélés et de ce fait plutôt fatigante. Mon année d’étude à Aix a provoqué un regain d’affection pour l’université allemande: ordonnée et efficace. La France reste une terre de rêve et de romantisme. A Aix il fait bon vivre, lorsque l’on en a les moyens. Ses petites ruelles, son climat extraordinaire et l’ambiance de vacances qu’il provoque vont me manquer. Quand à la fac…les changements fréquents sauvent de l’ennui. |
Mein Jahr an der Sonne neigt sich dem Ende zu, und der moment scheint angebracht für einen kurzen Rükblick an dem ich euch gerne teil haben lassen möchte. Als ich im September, bei wunderbar sommerlichem Wetter durch das mediterane Klima bedingt, in meine 25m² eingezogen bin, war ich davon überzeugt, dass meine Zukunft im studieren « auf französische Art » liegt. (Wort für Wort mit schreiben, auswendig lernen und erst dann denken…ich hätte mir eigentlich früher denken sollen,dass das nichts wird…). Als ich bei der Einschreibung in der Uni die Unordnung des offensichtlich überforderten Studienrendensekretariates feststellte, hat mich das nicht übermäßig beunruhigt. Es ist ja wohlbekannt , dass die Verwaltung in der ganzen Welt verteilt, allergisch zu sein scheint, auf effiziente Arbeitsorganisation. Die Informationssuche bezüglich Stundenplan, Ferientermine, der Funktionsweise der Universitätsbibliothek, oder aber der Benutzeridentifizierung für das Internet hat sich wahrlich als Kampf herausgestellt. Als ich dann in meinem Alltag als Studentin aus Aix eingerichtet war, musste ich einsehen, dass die Aussage, nach der französische Universitäten nur zweitklassige Hochschulstrukturen sind (das non plus ultra sind die sogenannten “Grandes écoles”) nicht ganz ohne Grundlage zu sein schien. Obgleich ich auch der Meinung gewesen war, dass es manchen Studenten in Deutschland ernsthaft an Ambition und Arbeitsorganisation fehlte um ihr Studium zu vollenden, so musste ich diesen Eindruck in Anbetracht der systematisch immer leerer werdenden Hörsäle relativieren. Das Ergebnis liess auch nicht auf sich warten: nur 32% der Studenten aus meinem Semester haben dieses bestanden.
Diese Ergebnisse befreiten mich endgültig von meinem Bestreben mich dem Lebensstil meiner Kommilitonen anzupassen. So unternahm ich eine systematische Erkundung der Stadt und ihrer Umgebung. Die Stadt Aix en Provence ist traditionell bürgerlich, was man schnell an der Vielfalt an Springbrunnen erkennt, die quer über die Stadt verteilt sind. Der schönste von ihnen ist der Brunnen am Platz der Rotonde (siehe Bild). Jeden Morgen belagern die Obst-, Gemüse und Blumenstände des Marktes die Fußgängerstraßen und Plätze der Stadt. Gegen Mittag werden die Verkäufer von den Terrassen der Kaffees abgelöst. Unter den Platanen, im vergleichsweise milden Januar, einen Kaffee zu trinken ist etwas äußerst geläufiges. Abends, öffnen die vielen Restaurants ihre Türen und die Gassen füllen sich mit Touristen und Stammgästen auf der Suche nach traditioneller Olivenölküche. Der Berg “Sainte Victoire” wacht majestätisch über die Stadt. Ihn zu erklimmen ist ein sportlich und ästhetisch wertvoller Moment. Dieser Berg ist es, in den sich der berühmte Maler Cézanne verliebte. Er hat die “Sainte Victoire” sehr häufig in seinen Bildern dargestellt. Der Berg war auch Picassos Muse recht förderlich, der sich in Cézannes altem Haus niederließ. Einige Kilometer weiter weg befindet sich Marseille mit dem alten Hafen und der “Grande Dame” (Notre-Dame de La Garde, wunderschöne Basilika, hoch auf dem Berg mit wunderschönem Ausblick auf das Meer). Ein kleines Meerbad ist dort auch noch im November recht angenehm. Ansonsten, gleicht die Stadt anderen französischen Städten: laut, dreckig und voller Franzosen am Steuer und daher recht anstrengend. Das Jahr in Aix hat in mir eine erneute Zuneigung zur deutschen Universität erweckt: geordnet und effizient. Frankreich bleibt ein Land der Träume und Romantik. In Aix lebt es sich gut, mit entsprechenden finanziellen Mitteln. Die kleinen Gassen, das besondere Klima und das Feriengefühl, dass es bewirkt, werden mir fehlen. Und was die Uni angeht….häufiges Wechseln bewahrt vor Verdruss. |
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